Bouzouk, le personnage
Artiste aux multiples facettes, homme de toutes les couleurs, du maquillage à la peinture, aux écrits. Après deux années en médecine, Bouzouk rencontre Olivier Echaudemaison, célèbre maquilleur parisien qui lui donne le goût du maquillage. Très jeune il maquille à Milan, au Metropolitan Opera de New York, à Paris, Londres, Genève, Tokyo, Beijing,... Des tops modèles aux têtes couronnées, de l’événementiel aux soirées à thème, des grands mariages de par le monde à son studio de Bruxelles, en passant par le journalisme de beauté aux plateaux télé comme présentateur et styliste, collaboration avec Lancôme, Tom Ford, la mer, Jane Iredale, Bouzouk acquiert une renommée internationale. En tant que peintre, Bouzouk expose dans de nombreuses galeries en solo et en collectif. En tant qu’auteur, il écrit les ailes du silence, la nuit de cassandre, la nuit émeraude, le A d’Aimer.
BOUZOUK
D’où vient connaissant votre parcours l’idée de créer un parfum?
- Petit déjà je suis attiré par le chatoiement des couleurs, le dessin, les odeurs. Je voyage très tôt à travers toute l’Europe. A vingt-quatre ans déjà je suis nommé directeur artistique d’une marque de cosmétique à Milan, puis les voyages autour du monde avec un grand photographe de mode, mon poste de master make-up artist Asie pour une grande marque française, les grandes découvertes d’horizons lointains avec mon épouse-égérie et inspiratrice qui m’initie aux charmes, aux couleurs et senteurs des îles, de l’océan pacifique, océan indien, de l’atlantique, du grand blanc et de la méditerranée, des épices de l’Inde aux marchés de Provence.
- Toutes les rencontres aussi. Femmes, hommes, enfants de par le monde. Des images, des sons, des odeurs toutes particulières qui identifient, caractérisent chacune et chacun. Une femme qui passe son chemin ou qui quitte mon siège de maquilleur et laisse derrière elle son parfum. Tous les parfums également qui rappellent en mémoire des moments précis, des faits et gestes, situations particulières. Tout ce qui stimule la découverte et la curiosité. Un paysage, une photo de famille, un bouquet de fleurs, un sourire, une lumière qui vibre. Et toutes ces peaux qui diffèrent de l’Occident à l’Orient. La rencontre d’une personne devant un miroir, dans un bar, une expo.
En respirant tout ça, l’envie et le plaisir de faire des onguents. J’adore mélanger, couleurs, saveurs, parfums. ... Du vent dans les mimosas, dans le linge frais, dans les dunes. Toutes ces odeurs inspirantes et subtiles empreintes de sensibilité et de sensualité, contrastant violemment avec la brutalité de certains parfums actuels.
Chercher au travers de ce monde, une senteur universelle, apaisante, réconfortante pour le corps et l’esprit. Une vibration douce et lumineuse, une présence rassurante, un parfum qui me ressemble... Et... De fait... Le nom du parfum qui s’impose. Simplicité et identification au nom qui m’a porté chance et bonheur. “BOUZOUK”.
Propos recueillis par Monique Lenoble | Directrice artistique